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Dans ce numéro de Zoom Afrique :
L’actualité en Afrique :
La Zambie annule la licence de Vodafone, compromettant l’opération de cession d’actifs engagée par l’entreprise ;
Exportation : le piment, futur nouveau filon du Rwanda ?
La Côte d’Ivoire et le Ghana, main dans la main pour une industrie cacaoyère durable
Les analyses de la rédaction :
Ghana : qui veut la tête de Nana Akufo-Addo ?
Nana Akufo-Addo est-il schizophrène ? En tout cas c’est ce qui reflète à la lecture des médias occidentaux qui évoquent la tentative du coup d’État avorté du 20 septembre.
Avec la complicité d’officiers de l’armée ghanéenne, les conjurés projetaient de prendre le contrôle du gouvernement à l’aide d’un impressionnant arsenal d’armes. C’est finalement une longue opération de filature des forces de sécurité qui a permis de sauver Nana Akufo-Addo du coup d’État qui visait à le renverser vendredi dernier.
Pendant quinze mois, les forces de sécurité et les services de renseignement ghanéens ont rondement mené une opération de filature du groupe et de « recueil d'éléments de preuves » entre Accra, la capitale et Bawaleshie (dans la banlieue d'Accra). Outre le matériel électronique, l'arsenal saisi au moment de l'opération contenait des fusils AK-47, des grenades lacrymogènes, des pistolets de fabrication artisanale ou encore des explosifs et des munitions.
Niger : le peuple veut en finir avec les forces étrangères :
Ce samedi 28 septembre, des milliers de personnes sont sorties massivement dans les rues de Niamey pour manifester suite à un appel de l’opposition contre le nouveau code électoral adopté par le gouvernement en place.
Le nouveau code électoral adopté au Niger continue de faire des mécontents, surtout dans les rangs de l’opposition. Les vives contestations ont amené les partisans de Hama Amadou, opposant en exil, dans les rues de Niamey, capitale du pays. Ce samedi 28 septembre, environ 2000 personnes ont manifesté pour dénoncer les irrégularités du nouveau code électoral.
À en croire les médias mainstream, la manifestation serait en rapport avec une opposition contrariée par la loi électorale. Une loi qui interdit à tout homme politique ayant été condamné à un an de prison, y compris le chef exilé pro-occidental, Hama Amadou de se présenter aux élections présidentielles.
Et pourtant il semblerait que la colère nigérienne ne vienne pas uniquement des aléas politiques domestiques.
Un millier de Nigériens, essentiellement des étudiants, avaient d’ailleurs manifesté en mai dernier à Niamey pour exiger le départ des forces étrangères, accusées “d'inertie face aux attaques terroristes meurtrières”, notamment des troupes françaises, américaines et allemandes stationnées dans le pays réclamant ainsi le départ des forces d’occupation qui représentent une menace pour la vie des Nigérians et la sécurité du Niger.
Sénégal : libération de Dakar Khalifa Sal, mauvais ou bon choix ?
Au Sénégal, les Occidentaux, en quête des richesses pétrolières, ont réussi au mois de juin à écarter le ministre de l’Énergie, sous prétexte de malversation jamais avérée.
En écartant ce proche du président, les Anglo-saxons entendaient ainsi se faire une place privilégiée dans un secteur en nette croissance.
“La France fait pression sur le Sénégal pour obtenir l’exploitation du pétrole et du gaz. Je ne peux pas signer un document où la compagnie française Total qui était en 5e position pour acquérir le marché, selon les experts, devient subitement numéro 1 après des pressions sur le président Macky Sall”, avait alors annoncé l’ex-ministre de l’Énergie sur la page des Panafricains sur Facebook.
De son côté, l'opposant sénégalais et ancien maire de Dakar Khalifa Sall, tendait à devenir une idole d’une opposition pro-occidentale dont la mission consiste à provoquer des troubles sociaux, des manifestations journalières et paralyser l’état en empêchant sa fonction normale. Or, le président Sall a bien pigé le manège et l’a stoppé net : le président sénégalais Macky Sall a gracié l'un de ses principaux rivaux politiques, Khalifa Sall, l'ancien maire de Dakar en détention depuis mars 2017, et condamné en août 2018 pour détournement de fonds publics.
Les dessus du putsch avorté au Ghana (Zoom Afrique) sénégal casamance | |
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News & Politics Marcus Warner | Upload TimePublished on 30 Sep 2019 |
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